échec fatal

  • Enigme du couple: Perdre l'autre - "Orphée et Eurydice"

    Orphée et Eurydice

     

    ÉLÉMENTS D’ANALYSE D'"ORPHÉE ET EURYDICE" (mythe grec)

     

    Orphée est un légendaire poète de Thrace qui, par ses chants inspirés et la musique divine qu’il tire de sa lyre, émeut toutes les créatures: il apaise les éléments déchaînés, charme les plantes, les animaux, les hommes et les dieux.

     

    Orphée au milieu d'animaux

     

    Le mythe d’Orphée et Eurydice illustre le thème du regard masculin sur la femme, l’interdit de la regarder et la transgression, suivie de la perte tragique.

    Il s’agit ici de la transgression qu’une victime innocente - Eurydice en l’occurence - doit payer par sa mort.

    Orphée est un personnage intéressant sur le plan humain, en raison de son humanité et de sa vulnérabilité. 

    Contrairement aux dieux ou héros grecs courants, on ne lui connaît aucune relation féminine. Il se contente d’une vie contemplative et artistique.

    En général, son histoire avec Eurydice est considérée comme celle d’un grand amour. Un amour si ardent qu’à la mort de la femme aimée, Orphée descend aux enfers pour la retrouver et la ramener sur terre. 

    S’agit-il vraiment de cela? 

    Le "féminin" ou "éternel féminin" d’un homme - ou le "masculin" d’une femme - est un archétype représenté par de multiples figures. Lorsque cet archétype s’éveille chez un être humain, il exprime son dessein ou sa finalité qui est d’établir un lien entre la conscience et l’inconscient, d’être un pont ou une passerelle vers cet autre monde en soi. 

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  • Destin de femme: Vouée à rester "dans la lune" - "La femme-araignée"

    Femme-araignée N/B

     

    ÉLÉMENTS D’ANALYSE DE "LA FEMME-ARAIGNÉE" (conte eskimo)

     

    Il était une fois un homme et une femme qui n’avaient qu’une fille et auraient vécu très heureux si celle-ci n’avait tant dédaigné les hommes. Son père désirait vivement qu’elle se marie, car elle était jolie, et il lui arrivait même d’inviter des jeunes gens le soir à la maison, mais rien n’y faisait: une simple allusion à ce sujet mettait sa fille de mauvaise humeur et elle s’en allait à la vue du moindre prétendant. 

    Son père lui dit qu’il n’invitait pas ces hommes pour l’attrister ou la contrarier, mais qu’elle devait se rappeler qu’elle était leur unique enfant et que bientôt ils seraient vieux. Ces paroles attristèrent tant la jeune fille qu’elle s’en alla dans la vaste plaine ondulée. 

    Soudain, une tête jaillit de terre, une tête sans corps, mais dont le visage était celui d’un très beau jeune homme. Il sourit à la jeune fille et lui dit: "Vous ne voulez pas de mari, mais je viens vous chercher et il faut que vous sachiez que je suis issu d’une grande et puissante race." 

    Pour la première fois de sa vie, la jeune fille se sentit heureuse en la compagnie d’un homme. Elle ramassa la tête et, la dissimulant avec soin dans son manteau de fourrure, la ramena à la maison à la nuit tombée. Elle se glissa à la dérobée dans sa chambre, déposa la tête près de sa couche, s’étendit et parla gaiement avec l’étranger qu’elle aimait parce qu’il ne ressemblait pas aux autres hommes.

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