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  • "Violaine et Aldwali" - Conte de "belle et bête"

     

    VIOLAINE ET ALDWALI - CONTE DE BELLE ET BÊTE

    Il y avait au fond d’une vaste forêt une grotte découpée dans un rocher. Là résidait depuis fort longtemps un monstre - du moins c’est ainsi qu’on le désignait. Il se terrait le jour et sortait la nuit, lorsque la lune était noire. On lui avait donné le nom d’Aldwali, et l’on racontait qu’un sort lui avait été jeté par un méchant gnome appelé Croclit qui régnait sur la forêt. C’est la raison pour laquelle il ne pouvait voir la lumière du jour ni celle de la lune lorsqu’elle brillait, sous peine de mort.

     

    Visage d'homme dans arbre

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  • "Le miroir magique" - Conte

     

    LE MIROIR MAGIQUE - CONTE

    Une femme solitaire vivait au coeur d’une forêt. Sa maison se trouvait dans une clairière, entourée d’un jardin. Un miroir clôturait l’ensemble, de telle sorte que les promeneurs ne pouvaient rien voir: le miroir les réfléchissait et ils finissaient par s’en aller, ne voyant qu’eux-mêmes.

     

    Miroir noir reflétant univers

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  • "La bergère et l'oie sauvage" - Conte

     

    LA BERGÈRE ET L’OIE SAUVAGE - CONTE

    Il était une pauvre oie sauvage qui vivait dans un enclos, parmi d’autres oies, blanches celles-ci. Cet enclos faisait partie d’un domaine prospère aux alentours d’une demeure princière. Riche d’une herbe verte et nourrissante, il donnait sur un petit lac où les oies pouvaient s’ébattre et nager à leur guise.

    La pauvre oie ressemblait en tous points à ses semblables, à l’exception d’un seul: elle avait été achetée et installée dans l’enclos car, murmurait-on, elle était trop vieille pour parcourir le long chemin migratoire des oies sauvages. Ainsi, à force de ne plus voler, elle était devenue très lourde. Ce qui rendait sa démarche grossière et gauche.

    Malgré la grâce de son long cou blanc mêlé de gris tendre, on la voyait se dandiner avec maladresse sur l’herbe, et souvent, se laisser bousculer par les autres qui se gavaient des meilleurs carrés d’herbe. Elle reculait alors et s’éloignait tristement, clopin-clopant.

    Personne n’aurait jamais prêté attention à cette oie misérable, si, un beau jour, une bergère ne l’avait aperçue et ne s’était prise de sympathie pour elle.

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  • Destin de femme: Noyée et sauvée - "La femme-squelette"

    Vie dans igloo

     

    ÉLÉMENTS D’ANALYSE DE "LA FEMME-SQUELETTE" (conte inuit)

     

    Il était une femme qui avait déplu à son père d’une manière ou d’une autre. Alors, son père l’avait traînée jusqu’à la falaise et précipitée dans la mer. Les poissons avaient mangé sa chair et ses yeux. Et elle gisait sous les eaux, son squelette ballotté par les courants. 

    Un jour, arriva un pêcheur, entraîné loin de chez lui: il ignorait que les autres pêcheurs se tenaient à l’écart de cette crique, prétendant qu’elle était hantée.

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